Une convention entre les organisations représentatives de la profession et Thalie Santé, signée en février 2014, a confié à Thalie Santé le suivi médical des journalistes pigistes sur tout le territoire national. Le Comité de Gestion des Pigistes (CGP) assure annuellement le suivi de cette convention.
Cette convention concerne les journalistes pigistes :
- De la presse écrite (presse quotidienne nationale ou régionale, presse magazine, presse spécialisée) et des agences de presse
- Titulaires d’une carte de presse (l’activité de journaliste pigiste constitue leur source principale de revenue).
Le suivi en santé au travail des journalistes pigistes est superposable à celui des salariés des autres branches professionnelles à quelques particularités près.
Les journalistes pigistes travaillent pour un ou plusieurs employeurs, mais contrairement aux intermitten(e)s du spectacle (IS), leurs employeurs sont moins nombreux et le lien avec ce dernier plus pérenne. De plus, les pigistes peuvent avoir un employeur privilégié (voire exclusif).
Cette situation est importante car, en cas de nécessité d’aménagement du poste de travail (en entreprise ou à domicile), il existe une possibilité d’étude de poste et d’intervention plus aisée à réaliser que pour les IS.
L’existence d’un employeur privilégié (voire exclusif) est également importante dans le cas de l’avis d’inaptitude. C’est en général avec cet employeur que le médecin du travail échangera le cas échéant. L’avis d’inaptitude mentionnera alors les éléments réglementaires afférant à cet employeur (fiche d’entreprise, étude de poste et échange avec l’employeur).
L’aménagement ou l’étude du poste de travail au domicile peut cependant constituer une difficulté. Il faut en effet se rendre au domicile du journaliste pigiste et pour cela obtenir son autorisation.
Enfin, concernant la périodicité des visites des journalistes pigistes, elle peut varier en fonction de lieux de travail exposés (zones de guerre, par exemple) dont il faudra tenir compte.