Les intermittent(e)s du spectacle (IS) sont réparti(e)s en deux annexes : annexes 8 et 10
L’annexe 8 concerne les techniciens et ouvriers des secteurs suivants :
- Cinéma
- Audiovisuel Radio
- Diffusion
- Spectacle vivant
Le champ d’application de l’annexe 8 est limité à certaines fonctions de salariés et dépend désormais de l’application d’une des dix conventions collectives du spectacle vivant ou enregistré par l’employeur.
L’annexe 10 concerne les artistes-interprètes : musiciens, comédiens, chanteurs, circassiens, cascadeurs, figurants, etc.
Les emplois artistiques concernent 60% des IS et les emplois techniques 40%. En revanche, les emplois techniques représentent près des 3/5ème du nombres d’heures travaillées. Au sein des emplois artistiques, quasiment la moitié (49,2%) des heures travaillées sont effectuées par des artistes de la musique et du chant et 29,2% par des artistes dramatiques. (Data 2019)
Il existe plus de 730 métiers* dans le secteur du spectacle aussi différents que circassien, directeur de production, régisseur plateau, chanteur, danseur, ingénieur du son, comédien, infographiste, coiffeur, maquilleur, cascadeur, réalisateur, etc., mais aussi plus rares tel que plumassier ou chansonnier, ou encore inattendus tels que catcheur ou picador dans les corridas !
Les IS sont salariés sous forme de CDDU (contrat à durée déterminée d’usage) lors de leur période d’activité.
Les techniciens effectuent plus de CDDU que les artistes (21,1 vs 13,3). Au cours de l’année 2019, un IS aura effectué 16,4 CDDU.
* Un tableau, dit « des périodicités », réalisé par les équipes de Thalie Santé et consultable dans cet espace dédié, résume à titre indicatif pour environ 450 métiers les plus usuels du secteur spectacle les principaux risques professionnels, la périodicité ainsi que les examens complémentaires requis.